par Les distributeurs de gaz en Allemagne et en Autriche ont déclaré à CNN Business qu’ils travaillaient sur la manière d’accepter un ultimatum russe selon lequel les paiements finaux pour son gaz doivent être effectués en roubles, tout en respectant les sanctions de l’UE.
Le président Vladimir Poutine a déclaré le mois dernier que les nations non amies devraient payer des roubles, plutôt que les euros ou les dollars indiqués dans leurs contrats. Les acheteurs pourraient effectuer le paiement en euros ou en dollars sur un compte auprès de la banque russe Gazprom, qui convertirait ensuite leur argent en roubles et le transférerait sur un deuxième compte à partir duquel les paiements en Russie seraient effectués.
L’Allemand Uniper a déclaré jeudi qu’il continuerait à payer le gaz russe en euros, mais a ajouté qu’il pensait qu’une “pénalité de conversion légale” était possible, selon CNN Business.
“Uniper est en pourparlers avec son partenaire contractuel sur les conditions concrètes de paiement et est également en étroite coordination avec le gouvernement allemand”, a indiqué la société dans un communiqué.
Un porte-parole d’Uniper a déclaré jeudi au Rheinische Post que la société effectuerait des paiements à une banque russe en euros, au lieu d’une banque basée en Europe.
L’Allemagne a réduit sa consommation de gaz russe à 35% des importations contre 55% avant la guerre en Ukraine, mais dit qu’elle doit continuer à acheter à Moscou au moins jusqu’à l’année prochaine pour éviter une récession majeure, a ajouté CNN Business dans article.
La société énergétique australienne OMV (OMVJF) a informé jeudi qu’elle avait examiné la nouvelle demande de paiement du gaz russe de Gazprom et qu’elle “travaillait actuellement sur une solution conforme aux sanctions”.
Par ailleurs, Poutine a suivi sa menace de couper les pays qui refusaient de nouvelles conditions de paiement. De son côté, Gazprom a annoncé qu’il avait suspendu les livraisons de gaz à la Bulgarie et à la Pologne parce qu’emmes avaient refusé de payer en roubles, alimentant les craintes que d’autres pays de l’UE y compris les principaux importateurs de gaz, l’Allemagne et l’Italie qui pourraient être les prochains.
