‘’ Le travail est achevé ’’, a déclaré le président du comité consultatif dans son discours. La rédaction du document a respecté certaines conditions imposées, à savoir, la préparation suivant les désidératas de la population, et l’inclusion de tous les citoyens. Selon l’ancien président Boniface Alexandre, tous les Haïtiens ont leur part dans cette constitution. « Personne n’est dans l’ombre’’, a-t-il poursuivi.
Dans le résumé de l’avant-projet de la nouvelle constitution, l’avocate Mona Jean a mentionné les grandes lignes du texte. Il s’agit du renforcement du régime présidentiel, des mécanismes de l’Etat de droit, la rationalité et la précision de la nature du régime politique haïtien, du droit des juges par la Direction centrale de la Police judiciaire, un juge des libertés dans les 18 juridictions du pays en vue de limiter la détention préventive prolongée, entre autres.
Il est impératif d’œuvrer, dans une logique participative et inclusive, de façon à clarifier les compétences des pouvoirs de l’État, le rééquilibre des pouvoirs, la responsabilisation des élus, le renforcement des institutions de contrôle et l’indépendance de la justice.
Le Docteur Ariel Henry, de son côté, remercie le comité pour le travail accompli, jugé selon lui, professionnel, impartial. Il a souligné cependant que cette nouvelle constitution n’est pas un remède universel pouvant résoudre tous les problèmes du pays. « Par-dessus tout, il faut nous mettre d’accord sur un mode d’organisation de la gouvernance plus équilibrée et plus efficace », a-t-il conclu.
C’etait dans la date le 28 octobre 2020, par arrêté présidentiel que ce comité chargé de la réalisation de ce projet de constitution a été nommé. A noter que dans ce projet ne figure pas le poste de Premier ministre.
Etaient présents à cette conférence de presse, les membres du comité consultatif et des cadres de la primature, entre autres.