Depuis son arrivée à la tête de la primature de la République, le premier ministre haïtien, Ariel Henry, essuyait pas mal de critiques venus de tout part. Les acteurs de la classe politique et de la société civile dans sa presque quasi-totalité souhaitait emprunter avec lui la voie du dialogue, ce qui n’est pas le cas jusqu’ici après une année de gouvernance faible. Face à la dernière décision adoptée par le premier ministre d’augmenter le prix du carburant, beaucoup de partis politiques dont RELANS lui demande de jeter l’éponge.
Un bateau sans gouvernail, un salle de classe sans enseignant, une maison livrée à elle-même où des enfants essaient de s’orienter, c’est ainsi que le parti politique RELANS compare le pays avec Ariel Henry.
La gouvernance irresponsable et irrationnel de l’actuel gouvernement plonge le pays dans le chaos, regrette le parti politique. La situation sans précédent que connaît le pays actuellement est le fruit d’une administration faible, sans volonté d’agir et qui reste indifférente quant aux problèmes de la population haïtienne avance cette structure politique menée par Wilner Joseph.
Face à l’incapacité de l’administration d’Ariel Henry de mener le pays au bon port, le parti RELANS invite au premier ministre de facto de tirer la révérence, donc, qu’il parte.
Selon le parti politique, Haïti n’a pas cette pratique d’Exécutif monocéphale. D’autant plus que la population rejette sa gouvernance dans son ensemble. De l’avis du parti politique, ce gouvernement est illégal et illégitime d’où la source en plus d’une défiance à son égard.
De surcroît, RELANS invite les acteurs de la société civile, la classe politique consciente ainsi que la jeunesse à se concerter afin qu’ils prennent la voie du dialogue pour un Accord de Gouvernance.