par Les autorités maliennes ont rendu ce vendredi 21 janvier 2022 un dernier hommage à l’ancien chef d’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta, décédé cette semaine, après avoir été renversé par la junte militaire. Depuis, cette dernière prend contrôle et dirige sous la présidence du Premier ministre de Transition Choguel Konkalla Maïga, et a organisé à Bamako dans un camp des obsèques nationales à l’ex-président déchu IBK.
Le colonel Assimi Goïta, le putsch, quant à lui a été empêché. Puisqu’il prenait part aux funérailles de deux autres anciens chefs de l’État maliens, décédés en 2020. Ibrahim Boubacar Keïta, décédé ce dimanche, à l’âge de 76 ans devait être enterré dans l’après-midi. De nombreuses personnalités prenaient part à la cérémonie des obsèques: des anciens adversaires, d’anciens ministres, des dignitaires religieux, des diplomates et un des fils du feu président IBK, Bouba Keïta.
Il était “un homme d’esprit, un homme de culture, mais sussi, je dirais, un homme de cœur. Il s’est toujours battu pour ce pays, il avait ses forces et ses faiblesses, mais ce qui le caractérisait, c’était sa dignité et son patriotisme, et cela a été mentionné aujourd’hui”, a déclaré son ancien ministre de la Santé, Michel Sidibé.
Ibrahim Boubacar Keïta a été renversé le 18 août 2020 par les militaires et a connu un deuxième coup d’état en mai 2021. Sa mort est survenue en sa résidence à Bamako le dimanche 16 janvier 2022. La junte a décrété à partir ce vendredi 21 janvier un deuil national de trois jours.
