3 juillet 2024

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU approuve une surveillance plus étroite de “la détérioration” de la situation en Ukraine

Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a approuvé hier jeudi 12 Mai “une surveillance accrue” de “la détérioration” de la situation des droits de l’homme en Ukraine, dans le cadre de l’invasion russe, compte tenu notamment des événements survenus dans des villes comme Marioupol.

Comme l’a rapporté l’instance elle-même via son compte sur le réseau social Twitter, 33 des 47 membres de l’instance ont voté pour, 12 se sont abstenus et deux – la Chine et l’Erythrée – ont voté contre.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a également demandé l’accès aux personnes transférées en Russie dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine, alléguant qu’elles détiennent des informations selon lesquelles elles auraient été contraintes de se déplacer.

Plus précisément, il exige que les travailleurs humanitaires aient un accès “immédiat” aux personnes qui auraient été victimes de la traite d’Ukraine vers la Russie, après que des maires, des responsables locaux et des citoyens ont dénoncé que des personnes se sont retrouvées en Russie contre leur volonté.

L’organe a adopté une résolution après une session spéciale au cours de laquelle il a condamné les atrocités perpétrées en Ukraine, documentées par des experts de l’ONU dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie. Plus précisément, il mentionne la torture ou les violences sexuelles, entre autres.

Au cours de la session, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a dénoncé que toutes sortes d’exactions continuent d’être commises en Ukraine qui pourraient constituer des crimes de guerre et dont les civils sont les principales victimes, comme cela s’est manifesté avec la découverte de plus plus d’un millier de cadavres dans la région de Kiev et les “milliers” de morts estimés à Marioupol, théâtre d'”horreurs inimaginables”.

Mme Bachelet a fait le point hier jeudi sur une guerre qui, à ce jour, ne fait toujours pas le bilan précis des victimes, puisque bien qu’elle ait confirmé la mort de quelque 3.500 civils, elle suppose que “les données réelles sont probablement beaucoup plus élevées”.

Gémina Jn Baptiste

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