
L'ancien homme fort de l'ANAP, Jeantel Joseph, minimise totalement les sanctions canadiennes. Il est accusé par le Gouvernement canadien d'être impliqué aux côtés des gangs armés dans le cycle de violences qui frappe Haïti.
Le coordonateur du parti politique "Réveil National" déclare qu'il ne possède aucun bien au Canada et n'en a jamais sollicité un quelconque visa. Il estime que ses sanctions n'auront aucun effet dissuasif par rapport à sa prise de position sur la conjoncture politique en Haïti.
En rappel, Jeantel Joseph a été figuré sur une liste de trois personnalités haïtiennes indexées par le gouvernement canadien dans la violence armée qui gangrène Haïti. Les deux autres sont Jeff Larose et Dimitri Herard.
Jeantel Joseph dénonce une certaine manipulation visant à ternir l'image de l'opposition. Il indique qu'il n'a rien avoir avec de telles accusations le liant à des activités subversives pouvant détruire son propre qu'il veut lui-même ôter des griffes de ceux qui ne cherchent qu'à le détruire.
Le dirigeant politique réaffirme son engagement à poursuivre la bataille pour la souveraineté de ce pays, livré à lui-même par des politiciens qui ne sont pas partisans du développement.