22 novembre 2024

Le chanteur Jah B FERAY se plaint et s’en prend aux médias

Sur son compte Tweeter le chanteur racine Jah B Feray qui a signé l’album « Pitit Ginen » se plaint du comportement des professionnels de la presse en Haïti.

“Tout medya mwen tcheke pou promote album pitit ginen an pa okipe m , sak reponn yo fout mwen on bill men wotè pou m ka dekouraje . Antouka map kontinye frape , map rete sou liy mw pran an…” a Tweeté le chanteur.

 Le problème du mécénat en Haïti a toujours posé problème et n’est pas incrit dans les registres de la législation du pays. Pour cela, chaque secteur s’organise de manière isolée en dehors des cadres standards des pays avancés.

En Haïti, beaucoup de gens se réclame le titre d’écrivain ou d’artistes… avec ou sans talents (maîtrise) pourvu qu’ils possèdent les moyens financiers pour produire à compte d’auteur. De ce phénomène, découle ce que certains critiques qualifient de “clientélisme culturel”.

Aujourd’hui, il faut évoquer la nécessité de passer de ” la culture du secteur minoritaire au secteur porteur, c’est-à-dire créateur de richesses “.
Si dans les pays les plus avancés, la culture est vue comme une industrie à la dimension des autres industries capables de créer de la richesse et l’émancipation des professionnels… il nous faut nous repenser en Haïti pour que l’artiste soit capable de produire pour le plaisir et pour son bien-être.

Le 1er janvier 2022, Jah B Feray a signé son nouvel album solo, sur lequel il a travaillé pendant plus d’un an et quelques mois. Un album qui contient 12 morceaux dans lesquels il chante le vaudou et les héros de l’indépendance comme pour rendre hommage en bonne et due forme à la culture haïtienne. 

Se revendicant « Pitit Ginen” qui est d’ailleurs le nom de son album dans lequel il a chanté les loas, les héros, héroïnes de l’indépendance et principalement le vaudou, âme de la culture du peuple haïtien. Les morceaux sont déjà disponibles sur les plateformes de streaming musical et les réseaux les plus utilisés.

Quatre mois après la sortie de l’album, l’artiste se plaint du comportement des responsables de certains médias qui exigent de forte sommes d’argent pour assurer la promotion de son album. Toutefois, il faut signaler que Jah B Feray n’est le premier à dénoncer ces dérives dans le milieu. Il y a quelques mois l’artiste Rap Bob Cailloux faisait pareil.

Pour reprendre Jah B Feray: “$ 1500 US pou yon atis pwomote yon album nan radyo/ $400 US pou pwomote yon grenn mizik pandantan, Mizik atis etranje ap woule gratis”

Entre plaintes et gémissements… il faut établir un cadre légal pour l’institutionaliser le mécénat en Haïti pour les artistes n’auront pas à publier à compte d’auteur ou à se plier en quatre pour être chanteur, promoteur, manager et ingénieur.

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