Beaucoup de gens peinent à se demander où est passé l’ambitieux projet des artistes qui rêvaient d’offrir un centre hospitalier standard au pays ? Des promesses par-ci et par-là on en a tous et toutes connues.
C’était un 5 mars de l’an 2018, dans une ambiance peu commune, ils étaient nombreux à l’auditorium de l’Hôtel Marriott pour débattre du projet de construction d’un centre hospitalier standard capable d’offrir des services de santé à toutes les couches sociales. A priori, ils étaient nombreux pour les discutions, une foule compact composé des gens du secteur privé, du cinéma et de la musique.
Et, si l’écrivain Ernest Renan a dit que : ce sont les idées qui mènent le monde, L’homme d’affaire Dimitri Vorbe n’avait pas pensé le contraire.
De ce fait, il lui a fallu juste son téléphone pour Twitter l’une de ses pensées. Ainsi tout a commencé « je me sens consterné par la crise que traverse le système de la santé publique en Haïti.» A une époque ou le plus grand centre de santé haïtien qu’est l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti communément appelé « Lopital jeneral » est en quête de santé. En panne de structure et de fond budgétaire, assiégé par des médecins grévistes et entouré d’institutions turbulentes… l’idée de Monsieur Vorbe était vue comme une goutte de pluie qui annonce l’averse.
Nous voilà aujourd’hui, bientôt cela va faire trois ans depuis que les dés sont jetés et aucune pierre n’est encore posée. Que dire ? Que faire ? Combien d’années encore faut-il attendre ? Crier ? Espérer ?… des questionnements qui interpellent tout le monde et motus bouche cousue on n’en parle plus.