21 novembre 2024

La Suisse autorise des capsules pour se suicider facilement sans intervention extérieure

Développé par Exit International, l’engin veut simplifier la gestion de fin de vie de celles et ceux qui font actuellement appel à Exit et Dignitas. La Suisse a donné son accord mais des questions restent en suspend. Son but est de permettre de mettre fin à une vie, sans l’aide d’une tierce personne. Le dispositif devrait être légalement disponible en Suisse dès 2022.

Pratiquement, il suffit de s’allonger dans le cocon. Après avoir répondu à une série de questions usuelles, la personne à bord de l’engin appuiera simplement sur un bouton qui libère de l’azote, expliquent nos confrères de SwissInfo. Le taux d’oxygène va alors chuter, entraînant lentement la perte de conscience du passager. Puis son décès. «Le tout dure environ 30 secondes, explique son concepteur, le docteur Philip Nitschke. Il n’y a pas de panique ni de sensation d’étouffement. La personne se sentira un peu désorientée puis légèrement euphorique, avant de perdre conscience.»

Si «Sarco» – c’est le nom de cette cabine – a reçu les autorisations légales suisses nécessaires, il n’en demeure pas moins que certaines questions restent en suspend. Par exemple, si le suicide assisté est légal en Suisse, il doit toujours être contrôlé par un médecin. C’est lui, notamment, qui prescrit la potion nécessaire à la fin de vie. Par ailleurs, un psychologue doit s’assurer que la personne est bien consciente de ses actes. Et réellement déterminée à en finir.

Pour rappel, environ 1300 personnes sont mortes en Suisse, en 2020, en utilisant les services des deux plus grandes organisations de suicide assisté du pays, Exit et Dignitas.

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