par Les autorités russes ont imposé hier mercredi 13 Avril des sanctions à près de 400 membres de la Chambre des représentants des États-Unis et à environ 90 sénateurs du Canada, tout en déclarant un haut diplomate tchèque à Moscou persona non grata.
Ces mesures, considérées par Moscou comme un « miroir » de celles appliquées par Washington et Ottawa, font que des centaines de représentants politiques américains sont inclus dans la « liste noire » de la Russie, ce qui leur interdit, entre autres, l’entrée sur le territoire russe.
Ainsi, le ministère russe des Affaires étrangères a inclus 398 membres de la Chambre des représentants –composée de 435 représentants–, en même temps qu’il a fait de même avec 87 sénateurs canadiens sur le total de 105 qui composent la Haute Maison.
Ces près de 90 représentants politiques canadiens sont également interdits d’entrée en Russie en réaction aux sanctions imposées par Ottawa, que Moscou considère comme « à l’avant-garde du cours russophobe de l’actuelle administration américaine ».
“La poursuite de cette ligne myope, reflétant l’échec et la dépendance de la politique étrangère canadienne, ne peut qu’augmenter les dommages causés au Canada lui-même et à ses relations avec la Russie, compte tenu de l’inévitable riposte russe”, a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères.
Tant dans le cas des États-Unis que du Canada, Moscou a souligné que les sanctions pourraient être prolongées à l’avenir, davantage de personnes pouvant être incluses dans cette “liste noire”, et a précisé que les mesures concerneraient celles imposées d’Ottawa et de Washington.
Gémina Jn Baptiste
