Suite à la loi adoptée ce jeudi 13 janvier 2022, par le congrès américain donnant 3 trois mois au département d’État pour produire un rapport censé fournir une “description détaillée” des circonstances autour de l’assasinat du président Jovenel Moïse, nombreuses sont les personnes notamment l’ex première dame Martine Moïse, deux anciens premiers ministres, Laurent Lamorthe et Claude Joseph qui lèvent leur voix pour saluer cette décision.
Sur leurs comptes Twitter, les personnages plus haut cités ont chacun exprimé leur contentement. Ils ont dit croire qu’à l’issue de cette disposition, la lumière sera faite autour des zones d’ombre qui perdurent dans le dossier.
” Le Congrès américain vient d’adopter une loi qui donne trois mois au Département d’État pour produire un rapport sur l’assassinat du président Jovenel Moïse”, a applaudi l’ancien premier ministre Claude Joseph avant d’ajouter que :” Je suis heureux de la façon dont les États-Unis sont intéressés à enquêter sur la mort du président. Espérons que la vérité se répandra sur ce qui s’est passé les 6 et 7 juillet”, a twitté l’ancien premier ministre et chancelier haïtien, Claude Joseph.
Dans le même sens, la veuve de l’ex président Jovenel Moïse a twitté :”J’ai beaucoup d’espoir vu que le Sénat américain exige un rapport détaillé au Département d’État sur l’assassinat de Jovenel Moïse et le massacre de La Saline. Une telle décision peut être un bon moyen de faire la lumière sur ces deux dossiers”, a-t-on lu sur le compte Twitter de l’ancienne première dame Martine Moïse.
Plus loin, l’ancien Premier ministre Laurent Lamothe estime que la décision prise par le congrès américain est le commencement de l’enquête internationale. Il a conclu en faisant croire que seule une enquête de ce genre dira qui est derrière ce crime odieux.
Sept (7) mois après l’assasinat du président Jovenel Moïse, le but principal et les auteurs du crime restent toujours mystérieux pour le grand public particulièrement la famille présidentielle malgré l’arrestation de plusieurs dizaines de personnes dont le colombien Mario Antonio Palacios, Samir Handal et Rodolphe Jaar. Ce dernier, lors d’une interview accordée au journal New York Times, a reconnu avoir financé l’opération qui a coûté la vie du président Jovenel Moïse.