par Après le dépouillement partiel annoncé de l’élection présidentielle au Honduras le 28 novembre 2021, Xiomara Castro était largement en tête du scrutin. La voie vers la présidence s’est ouverte à elle. Et ce mardi 30 novembre 2021, la défaite du Parti de la droite au pouvoir de l’élection présidentielle est connue face à la candidate de gauche, Mme Castro.
Le décomptage des voix progressait lentement depuis la fermeture des bureaux de votes, le dimanche dernier. Les honduriens attendaient inlassablement les résultats définitifs du scrutin présidentiel par lequel deviendrait Mme Castro la première femme élue présidente de ce pays d’Amérique centrale.
Xiomara Castro, 62 ans, du Parti liberté et refondation aa fait 53, 41 % des voix et devance largement Nasry Asfura qui a obtenu 34, 08 % selon les résultats partiels du Conseil national électoral (CNE), portant sur 52, 57 % des bulletins. « De nombreux procès-verbaux ont arrivés sous le format physique, doivent être traités sous la forme informatique, or une première moitié est arrivée sous le format numérique », a ajouté le CNE.
« Je me suis réuni avec Xiomara et toute sa famille. Je suis allé chez elle pour la féliciter personnellement (…). Je la félicite pour son triomphe et je souhaite qu’en tant que présidente élue Dieu l’illumine et la guide pour que son gouvernement fasse ce qu’il a de mieux », a donc déclaré son adversaire du Parti national au pouvoir, Nasry Asfura par le biais d’une vidéo.
Xiomara Castro est l’épouse de l’ex-président hondurien, Manuel Zelaya, qui a été renversé au pouvoir par un coup d’État en 2009. Mme Castro, dès ce dimanche soir avait réclamé sa victoire où elle a promis de « former un gouvernement de réconciliation ».
Par ailleurs, cette victoire mettra fin à douze ans de règne du Parti National. Mme Castro va succéder au président Juan Orlando Hernandez. Ce dernier a terminé son second mandat sur fond de suspicion de trafic de drogue. La nouvelle cheffe de la capitale Tegucigalpa va gouverner un pays meurtri par la violence des gangs, le trafic de stupéfiants, les conséquences des deux ouragans dévastateurs de 2020 et celles liées à la pandémie du Covid-19.
