La mort se conjugue à tous les temps en Haïti, mais surtout au présent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Il était environ 4h de l’après midi, le mercredi 20 avril 2022, lorsque la rédaction du FLN a appris la nouvelle du crash d’un petit avion à Carrefour plus précisément sur la route des rails, revenant des Cayes, ayant occasionné la mort de plus de 6 personnes dont le pilote et plusieurs blessés.
Selon le directeur de l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC), Laurent Joseph Dumas, le petit avion immatriculé HH-FAH qui s’est écrasé, n’était pas enregistré parmi les vols commerciaux, mais privé au nom de Nicolas Khawly.
Depuis la privatisation de l’axe principal reliant à la métropole du Sud, les passagers prennent toutes sorte de voies pour arriver à leurs destinations. Puisque comme disait l’autre :”La nature a horreur du vide”, certains passent par Saint Jude ou par Tara’s mais vu l’état de ces routes, ceux qui ont un moyen plus élevé ou l’urgence du besoin de s’y rendre empruntent le service de ces petits avions, et d’autres prennent la voie maritime.
Néanmoins, si les manœuvres utilisées nous empêchent de nous faire dépouiller ou de finir une balle à la tête dans la vallée de l’ombre de la mort à Martyr et sang, elles ne font que retarder notre rendez-vous avec la mort, car peu importe la voie utilisée, elle nous mènera toujours au même endroit “carrefour de la mort “.
L’état central étant dépassé par les événements ou n’a pas de velléité de résoudre le phénomène du banditisme dans le pays, notamment à Martisant, à chaque drame, pour répondre au besoin de la population, le chef du gouvernement déploie toutes les stratégies du pouvoir sur Twitter en disant combien il est touché et consterné par le mal qui nous est arrivé.