Pour la semaine allant du lundi 11 au dimanche 17 octobre 2021, l’Action Humanitaires et de Défense des Droits Humains (AHDDH) informe avoir recensé plus d’une trentaine de cas de kidnapping dans le pays notamment dans zone métropolitaine de Port-au-Prince. L’enlèvement massif par le gang “400 Mawozo”, le samedi 16 octobre 2021 , plus précisément à la Tremblay 17, de 16 missionnaires américains et un canadien, membres de la mission religieuse “Christian Aid Ministries”, est le cas selon l’AHDDH le plus récent.
Dans une note de presse parue le lundi 18 octobre 2021, l’Action Humanitaires et de Défense des Droits Humains (AHDDH) se dit préoccupée par la recrudescence spectaculaire du phénomène de kidnapping qui entrave le bon fonctionnement de la société haïtienne. Durant la semaine passée, cet organisme de défense de droits humains dit avoir comptabilisé plus de 30 cas d’enlèvements sur le territoire national notamment dans la région métropolitaine de Port-au-prince parmi eux les 17 missionnaires enlevés le samedi 16 octobre 2021 à la Tremblay alorsqu’ils revenaient d’un orphelinat de la place.
Ce même samedi 16 octobre 2021 dit l’AHDDH. des individus armés ont assassiné, à la rue Cameau (Port-au-Prince) l’agent de la BLTS, Étienne France Richard. Ce dernier a été mortellement touché par les bandits au moment où une patrouille policière tentait de déjouer une tentative d’enlèvement. Les kidnappeurs sont malgré tout partis avec la personne que le policier essayait de sauver, regrette l’organisme.
L’AHDDH a déploré également le kidnapping à Martissant de la docteure Isabelle Désulma Victor. Plus loin, l’Action Humanitaires et de Défense des Droits Humains a ajouté avoir reçu une dizaine de plaintes pour des enlèvement non dévoilés.
Tenant compte de cette situation vertigineuse, le président exécutif de l’AHDDH, James Méralus, a indiqué qu’à travers cette note, l’organisation qu’il dirige est solidaire au mot d’ordre de grève et tout autre mouvement de protestation lancés par des organisations visant à dire NON contre l’insécurité dont le fléau de kidnapping qui secoue le pays. “Il faut que cela cesse!”, réclamé haut les mains l’AHDDH.
En saluant les efforts consentis par la Police Nationale d’Haïti en vue de traquer les gangs qui sèment la terreur pour les mettre hors d’état de nuire en tant qu’organisation de promotion et de défense de droits humains, l’AHDDH exhorte les autorités policières d’intensifier et multiplier leurs actions afin de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.
Également l’AHDDH conseille à l’institution policière de travailler en étroite collaboration avec les forces de l’ordre afin de fournir des informations à des fin utiles.