La famille de Jhaninie Janvier, l’une des 4 personnes enlevées avec le frère aîné du journaliste Marc Guerson Philistin à Port-au-Prince le mardi 23 novembre 2021, se dit dévastée par cet enlèvement collectif. Il en est de même pour la famille des 3 autres otages notamment celle de James Philistin. Elles demandent aux ravisseurs d’avoir pitié des otages.
Sous les yeux passifs des autorités haïtiennes, la population étant dans la mouise, est livrée dans la jungle. En effet , des individus armés qui opèrent à tambour battant, ont enlevé à Port-au-Prince ,plus précisément entre les rues Capois et Cameau, 4 personnes dont James Philistin et Jhaninie Janvier.
Les hommes armés ont commis leur forfait dans la soirée du mardi 23 novembre 2021, au moment où les otages venaient d’assurer leur gagne-pain à bord d’un véhicule. Une rançon de 5 millions de dollars américains est exigée par les ravisseurs en échange de la libération des otages.
Cette sidérante somme réclamée par les kidnappeurs vient de jeter des bâtons dans les roues des proches des victimes. Ces dernières qui s’enfoncent profondément dans la tristesse, cherchent à se délibérer en lançant des hauts cris d’alarme à l’encre des ravisseurs.
” La mère de Jhaninie Janvier travaille dans une factorie. Son père est un chauffeur de camionnette. Où est-ce qu’ils vont trouver cette épineuse somme ?”, se demande une proche de Jhaninie Janvier poursuivant qu’elle est maladive. En effet, dit cette proche , Jhaninie Janvier ne peut supporter ni le froid, ni la poussière.
Les cris de désespoir des familles de Jhaninie Janvier sont de pair avec ceux des familles de James Philistin ainsi que les deux autres victimes. Elles relatent qu’elles ne sont pas en mesure de trouver même un quart de la somme demandée par les ravisseurs.
Sur les ondes de la Radio Caraïbes ce jeudi 25 novembre 2021, les familles des 4 victimes qui ne connaissent pas vraiment à quel saint se vouer, pleuraient à chaudes larmes.
Alors que les autorités policières annoncent jour et nuit la mise sur pied, des nouvelles mesures visant à réduire les dégâts du climat d’insécurité caractérisé par le kidnapping, la criminalité entre autres, les résultats tardent toujours avenir. Entre-temps les malfrats continuent d’imposer leurs lois comme bon leur semble aux regards impuissants des autorités policières et judiciaires. Les quartiers de Martissant, Bas de Delmas, Cité Soleil, Croix-des-Bouquets pour ne citer que ceux-là, sont la preuve absolue.