par Le débat d’entre-deux-tours opposait ce mercredi 20 avril Marine Le Pen à Emmanuel Macron à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle.
Avec des mots, les antagonistes se sont affrontés dans un combat dialectique loyale afin de proposer au peuple français la garantie de conserver la netteté de l’image de la France.
Malgré l’équilibre du débat, Vladimir Poutine, le président russe, à l’invocation de son nom, a réagi et le débat a connu un instant sombre.
- Marine Le Pen dénonce des « mensonges » et se présente en « femme libre ». Un prêt russe ? Elle explique y avoir été contrainte par l’impossibilité d’en contracter un auprès d’une banque française, et reproche à Emmanuel Macron de ne pas avoir promulgué la loi créant la « banque de la démocratie », promise en 2017. « Nous sommes un parti pauvre, mais ce n’est pas déshonorant », réplique la députée du Pas-de-Calais, après que son adversaire a rappelé que ledit prêt russe n’était toujours pas totalement remboursé.
Est-ce un mal ou péché de contracter un prêt à la Russe? On ne sait pas… mais il y moins de trois mois, avant le 24 février 2022, avant l’invasion de l’Ukraine, la Ruissie était pour l’Europe ce que le sourire est pour le visage.
