Lundi 4 janvier 2022 dans l’après-midi, un gardien de la prison de “la Santé”, à Paris, a été intrigué par «des ombres mouvantes derrière la porte d’un parloir». Il a alors ouvert la porte et a eu la surprise de constater qu’un détenu et son avocate étaient en plein ébat sexuel…
Selon le gardien, une partie de jambes en l’air a eu lieu dans une petite pièce de deux mètres sur deux simplement équipée d’une table et de deux chaises, explique «Le Parisien». La porte est vitrée pour que les surveillants puissent vérifier qu’il n’y a pas de problème entre un avocat et son client.
Après avoir interrompu les ébats, le gardien a effectué un signalement à la justice. Il semble que ce détenu et son avocate soient en fait un couple, selon le quotidien français. Mais ça ne change pas grand-chose: des relations sexuelles sont possibles en prison mais elles sont strictement réglementées et ne peuvent avoir lieu que dans les unités de vie familiale.
«Le Parisien» explique encore qu’une trop grande promiscuité dans un parloir pourrait poser un problème de sécurité, avec un avocat pouvant passer un téléphone, de la drogue voire une arme à son client. Résultat: ces deux amants risquent une sanction. Quelques jours en quartier disciplinaire pour le prisonnier. Un simple blâme jusqu’à, théoriquement, la radiation pour l’avocate.