Des déclarations sensationnelles s’en suivent, après l’annonce de l’assassinat de Jovenel Moise. Les premiers suspects doués de talents de manipulateurs tentent de se faire esquiver. De tels hypocrites constitueraient les premiers rangs du cortège. Eux qui devraient emmener au sépulcre la victime de ce réseau maffieux. Elle par qui la vie nationale est devenue un enfer.
Quelques heures après le drame de l’assassinat du président de facto, Jovenel Moïse des déclarations fusent de partout. Bien avant l’aube du 7 juillet 2021, toute une kyrielle d’interventions à l’emporte-pièce envahissent les médias. Des hommes et des femmes de la vie politique ont jugé indispensable de déblatérer comme bon leur semble. «Le président de la République, Jovenel Moïse, a été assassiné par ses agents de sécurité. Ce ne sont pas les colombiens qui l’ont assassiné. Ces derniers étaient des contractuels de l’État haïtien».
Ces déclarations provenaient de l’ex-sénateur. Steven Benoît, en date du 9 juillet 2021 intervenait sur Magik9 à l’émission Panel Magik. De telles déclarations qui ont suscité l’émoi chez les plus fins des analystes. Subséquemment bien d’autres positions publiques ont été remises en question. L’ex 1er ministre Joseph nous fait à la hâte une relecture du drame.
L’on aurait dit qu’il était un témoin oculaire. Elle a permis aussi aux juges des réseaux sociaux de tirer à boulet rouge sur les gardes rapprochés de l’ex-président. Par ailleurs, Daly Valet, vedette de l’émission Koze Peyi sur les ondes de la radio Trans Inter, a posté ceci son compte twitter le 11 juillet. «Les Américains et les Nations-Unies ont fait de lui un tout-puissant étourdi. Il a démantelé l’État et livré son pays aux bandits. Son excès de naïveté lui a fait croire qu’il était vraiment invincible. À la fin, ce Blanc qui contrôle la PNH de bout en bout l’a laissé crever seul chez lui à l’instar d’un vrai canard sauvage».
L’analyste a introduit profondément le couteau dans le beurre. Lui qui sait traiter les grandes questions des événements politiques de façon efficiente. Les déclarations concernant la mort tragique du président de facto, Jovenel Moïse, démontrent combien les raisons sont profondes. Des actes de corruption, de violation de droits, de non-respect de la constitution.
Ce sont quelques-unes des actions malhonnêtes auxquelles a été impliqué le défunt chef d’État. Il a également été à l’origine du réseautage des gangs en fédération. G9 an Fanmi et alliés et tous les autres associations de bandits lui doivent leur existence. De ce fait, comment dire qu’il a servi le pays de façon noble?
À rappeler que le patron d’Agritans, n’avait pipé mot sur les nombreux de massacres enregistrés au cours de son mandat présidentiel terminé depuis le 7 février 2020. Ce fut à l’aube du 7 juillet 2021 où la mort du fuyant de prison a été annoncée par l’ex-premier ministre, Claude Joseph. Ce dernier, amnésique par instinct feint d’ignorer qu’il a été lui-même révoqué et remplacé. Une suite infinie d’exactions malhonnêtes dont Jovenel et son équipe ont été les auteurs, ont été répertoriées. L’efficacité de la police nationale a été démise cette fois-ci.
26 mercenaires ont été vite identifiés. 18 d’entre eux ont été appréhendés par les agents de police. 3 ont été tués dans des affrontements avec les policiers. 5 autres se trouvent en cavale. La liste s’augmente de jour en jour. On entend même parler d’auteur intellectuel à savoir le Dr Christian Emmanuel Sanon. Des déclarations sensationnelles se sont suivies dans l’immédiat. Et, les éventuels complices se sont mis eux-mêmes à les amplifier. Les vrais perdants ne sont-ils pas ceux et celles qu’il protégeait au premier degré. Ceux et celles qui font partie de la grande écurie économique du pays.
Ces mafias intouchables sont les seules bénéficiaires des franchises douanières. Qui sont les bénéficiaires directes de la mort tragique de l’ex chef d’État pareille d’un drame cornélien ? Les yeux en perte de vue. Les bras et les jambes sont disloqués. Le corps roué de coups sauvages et troué de balles.
Une représentation en martyr. À qui revient le bénéfice du trépas humiliant de celui qui disait «Nou pap ka tiye sa, nou pap ka asasine sa, nou pap ka anprizone sa, nou pap ka egzile sa. Li kwoke nan gòj nou» ? La même épée…! Mais la république entière vous en remercie. JOMO, vos maux incurables pèseront toujours de tous leurs poids sur nos quotidiens. Et les grains de violence semés au carrefour de votre haine indomptable féconderont le malheur de nos progénitures. Et, elles vont en payer infiniment le prix !
MDV