Depuis le mois de novembre de l’année 2020, la guerre n’avait pas cessé de ravager le nord de l’Éthiopie. Ce mercredi 1er décembre, le gouvernement éthiopien a enfin pris contrôle d’une grande parcelle du territoire des insurgés des Forces de défenses du Tigré (TDF) lors d’une attaque entreprise par l’armée. Le premier ministre lui-même, Abiy Ahmed, avait fait une brève apparition au côté des militaires.
Par contre, les provinces Afa et Amhara, bordant la localité de Tigré étaient devenues l’épicentre des combats. La pluie en effet, s’abattait sur les hautes terres éthiopiennes. Et les combattants des Forces de défenses du Tigré ont perpétré l’enceinte, ce qui a permis au gouvernement de décréter l’état d’urgence. Ce fin de novembre, les rebelles ont profité du recul de l’armée pour atteindre Debré Sina, situé à 180 kilomètres d’Addis-Abeba.
Les ambassades et les organisations internationales en réponse à cette situation compliquée ont rapatrié leurs ressortissants et employés. Adidis-Abeba, la capitale pourrait être assiégé par les combattants tigréens. Ainsi les milices éthiopiens se trouveraient dans une situation très inconfortable. M. Ahmed, le premier ministre a appelé aux miliciens à se procurer, je cite, de « n’importe quelle arme pour enterrer le FPLT (Front de libération du peuple de Tigré) ».