L’accord des accords attendra, chacun joue sa partition. Si le premier ministre Ariel Henry persiste et signe qu’il n’y aurait pas de président le 07 février prochain, il invite les différents acteurs de la société à dialoguer pour trouver une issue à la crise. Le Conseil National de Transition (CNT) compte le dimanche 30 janvier 2022 prochain organiser des élections pour élire le premier membre du collège de cinq (5) membres selon le vœu de l’accord Montana et PEN qui prévoit un gouvernement bicéphale (classique) avec un président et un premier ministre.
Dans la foulée, faut-il se demander qui sera l’heureux sauveur d’Haïti qui traverse la crise la plus critique de son histoire depuis plus d’un an. Edgard Leblanc Fils ou Fritz Alphonse Jean ? Les deux qui se sont portés volontaires et croyant qu’ils sont à la hauteur pour sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve depuis l’assassinat du président Jovenel Moise en sa résidence dans la nuit du 6 au 7 juillet de l’an dernier.
En attendant dimanche 30 janvier 2022, 44 délégués voteront et choisiront un nouveau président et un premier ministre pour notre Haïti chérie.
Le Dr Ariel Henry de son côté va de bon train en essayant avec le support de l’international de constituer un nouveau Conseil électoral provisoire avec l’objectif d’organiser des élections au plus tôt, et comme l’avait initié le défunt président Jovenel Moïse et sans publier l’élaboration d’une Assemblée constituante pour donner au pays une nouvelle Constitution.
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Entre-temps, une enquête faite par l’Observatoire Citoyen pour l’Institutionnalisation de la Démocratie (OCID)révèle que loin des querelles politiques, plus de 82% de la population Haïtienne ne se sont pas vus au pays, ils désirent partir, fuir pour ne plus revenir.