21 novembre 2024

Dialogue de sourds entre l’Otan et la Russie

Le secrétaire général de l’OTAN a conclu ce mercredi que les différences de points de vue entre l’Alliance et la Russie sur l’Ukraine allaient « être difficiles à rapprocher ».

Dans la foulée, il a également appelé Moscou à une désescalade à sa frontière avec l’Ukraine, où le déploiement de 100 000 militaires russes, dans les dernières semaines, laisse toujours présager la menace d’une invasion de cette ex-république soviétique par Moscou.

« Le risque d’un nouveau conflit armé est bien réel », a résumé Jens Stoltenberg à l’issue d’une réunion tenue au siège de l’Alliance, à Bruxelles, avec Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères. « La sortie de crise incombe à la Russie. Elle doit s’engager dans la désescalade. »

Cette rencontre était la deuxième étape du parcours diplomatique du Kremlin, amorcé lundi à Genève avec la rencontre entre la Russie et les États-Unis, afin de tenter d’apaiser les tensions entre Moscou et Kiev. La crise frontalière est exploitée par Vladimir Poutine afin de faire pression sur l’OTAN, l’Europe et ses alliés afin d’empêcher une extension de l’Alliance militaire dans cette ancienne république soviétique.

pour l’affrontement. Il y a eu des antécédents. Ce serait une erreur stratégique grave qui aurait des conséquences graves.

Le dialogue de sourds s’est poursuivi mercredi lorsque la Russie a réitéré sa demande d’arrêt du processus d’élargissement de l’OTAN à l’Est par l’Ukraine. Les alliés lui ont à nouveau opposé une fin de non-recevoir, a précisé M. Stoltenberg.

Les pays de l’Union européenne, dont 21 sont membres de l’OTAN, doivent avoir, selon lui, des « positions claires » pour les discussions sur l’architecture de sécurité de l’Europe et « formuler [une] réponse [commune] au cas où la Russie mettrait à exécution ses menaces contre l’Ukraine », a-t-il ajouté.

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