Le Central National des ouvrières et ouvriers compte gagner les rues de Port-au-Prince, les 1er et 2 mai 2022, dans l’objectif d’exiger les autorités haïtiennes à fixer le salaire minimum à 1500 gourdes.
Les ouvriers n’envisagent pas de faire machine arrière, en dépit de nombreuses mobilisations organisées au cours du mois de février dernier. Ces derniers veulent continuer à réclamer au gouvernement une meilleure condition de travail et fixer le salaire minimum à 1500 gourdes.
Dans une conférence de presse, ils déclarent que ces deux journées de mouvements auront aussi pour objectif de forcer les dirigeants à prendre leurs responsabilités face à la montée vertigineuse de l’insécurité et la cherté de la vie.
Rappelons que le gouvernement avait fixé le salaire minimum à 685 gourdes dans la branche textile. Un montant jugé insuffisant selon les cadres du CNOHA, compte tenu de la situation économique désastreuse qui torpille la population haïtienne.
Vladimir SERGILLES
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