21 novembre 2024

Des femmes se plaignent de la ruée des diasporas en République Dominicaine

Traversant une crise institutionnelle et constitutionnelle sur fond d’insécurité croissante depuis plusieurs années, bon nombre de diasporas préfère la république voisine à Haïti. Une situation très critique qui a fait le malheur de plus d’un. Entres autres, nous pouvons citer la paralysie de la vie nocturne, du secteur de l’hôtellerie, du service des plages… du secteur des affaires.

A en croire certains, la communauté féminine est la grande victime de cette situation qui prévaut dans le pays et si on tient réellement compte de la façon dont est constituée la société. Une société dominée par les hommes ou l’on prétexte souvent l’égalité et l’équité entre les genres, la femme haïtienne est toujours considérée comme un objet de désir et de plaisir. Et, de cette construction sociale, elle s’est apparemment vue comme telle.

Réputé pour être un peuple attaché à sa terre, l’haïtien a toujours sidéré le monde par sa solidarité envers ses pairs et son enthousiasme pour le retour au pays natal; surtout pendant les périodes festives. Qu’ils s’agisse de carnaval, des fêtes champêtres, les fêtes de fin d’année ou encore le Rara. Des occasions qu’ils ne négocient d’ailleurs pour rien au monde. Et, ajouter à tout cela, on ne peut négliger l’aspect sentimental qui en découle.

Face à la réalité d’aujourd’hui, beaucoup de femmes se plaignent sur le choix des diasporas qui par peur de se faire kidnapper préfèrent se rendre en république voisine pour leur divertissement.

Si le gouvernement Martely-Lamothe faisait du tourisme une priorité, celui de Jovenel-Lafontant ou Jovenel-Jouthe n’a pas su conserver l’héritage de son prédécesseur. Sur fond de manifestation et crise sociopolitique de toute sorte le pays ne fait que s’engouffrer. Avec des gangs armés qui pullulent dans tous les coins et recoins du pays et qui incitent le secteur des affaires à partir pour aller s’installer ailleurs.

Dans un cri d’espoir, beaucoup rêvent d’un retour à la normale. Où l’on peut sortir et rentrer à toute heure. Où la vie nocturne, les plages, les hôtels, les Bars-Resto reprennent du service comme au bon vieux temps. Où les femmes peuvent selon sa volonté fréquenter et sortir avec qui elles souhaitent… et qu’il soit diaspora ou nèg lakay.

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