Ce lundi matin 28 février 2022, Une délégation ukrainienne est arrivée sur le site de négociations biélorusse avec la Russie pour exiger un cessez-le-feu «immédiat» et le retrait des troupes russes, a annoncé la présidence ukrainienne. Les pourparlers auront lieu en Biélorussie, tout près de la frontière ukrainienne, dans la région de Gomel. La ville la plus proche dans ce secteur.
Rappelons, dans un premier temps, dimanche, Volodymyr Zelensky avait rejeté la proposition russe de pourparlers en Biélorussie, ce pays servant de base arrière à l’invasion de l’Ukraine, affirmant que «n’importe quelle autre ville» hors de Biélorussie conviendrait. «Varsovie, Bratislava, Budapest, Istanbul, Bakou. Nous les avons toutes proposées. Et n’importe quelle autre ville nous conviendrait du moment qu’on ne nous tire pas des roquettes dessus depuis son territoire », avait affirmé Volodymyr Zelensky dans une vidéo en ligne.
Cependant, après avoir discuté au téléphone avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko que Zelensky a fini par changer d’avis. Selon Kiev, le président biélorusse Alexandre Loukachenko, un allié de Vladimir Poutine, lui a promis que les avions, hélicoptères et missiles russes déployés sur son territoire resteraient au sol pendant l’arrivée, les négociations et le départ de la délégation ukrainienne.
Rappelons encore, vendredi 25 février, Vladimir Poutine s’était dit prêt à organiser une rencontre avec une délégation ukrainienne à Minsk, la capitale de la Biélorussie, mais appelant à une reddition de l’armée ukrainienne, condition préalable à des «négociations». Peu après cette proposition, Poutine avait par ailleurs appelé l’armée ukrainienne à faire un coup d’État et traité les autorités du pays de «clique de drogués et néonazis».