La Corée du Nord a lancé ce mardi 11 janvier 2022, un deuxième «missile balistique présumé» vers la mer en moins d’une semaine. Cette opération est condamnée par Washington, concevant une «menace pour la communauté internationale».
Le lancement de l’engin a été effectué au moment où il y a eu une réunion à huis clos du Conseil de Sécurité des Nations unies concernant l’essai de la semaine dernière d’un missile hypersonique, considérait par Pyongyang. L’armée sud-coréenne a indiqué que « Le missile balistique présumé » lancé ce mardi a atteint des vitesses hypersoniques, d’où le progrès par rapport à l’essai de la semaine dernière.
Depuis la montée au pouvoir de Kim Jong-un, il y a dix ans, Pyongyang a réalisé de rapides progrès en matière de technologie militaire lesquels pourraient susciter de sanctions internationales. Le projectile a atterri à l’extérieur de la zone économique exclusive du Japon. Le premier ministre japonais, Fumio Kishida a qualifié ce tir « d’extrêmement regretable ».
Les États-Unis n’ont pas tardé à intervenir et condamné le lancement du missile. L’un des porte-paroles du département d’État à qualifié l’acte de « menace pour les voisins de la Corée du Nord et pour la communauté internationale ».