par Le président américain Joe Biden a déclaré lundi 4 avril 2022, que le meurtre des civils ukrainiens par les forces russes est un crime de guerre et a réitéré son accusation selon laquelle le président russe Vladimir Poutine était un “criminel de guerre” qui doit être “responsable”.
Le président ukrainien Vladimir Zelensky a accusé dimanche la Russie de “génocide” après que des centaines de civils ukrainiens ont été retrouvés morts à Bucha, une banlieue de la capitale Kiev que les forces ukrainiennes ont reconquise. Certains civils ont été enterrés dans des fosses communes, d’autres ont été retrouvés morts dans la rue, les mains liées dans le dos, a rapporté ABC News.
“Ce sont des crimes de guerre, et le monde les reconnaîtra comme un génocide. Vous êtes ici aujourd’hui et vous pouvez voir ce qui s’est passé. Nous savons que des milliers de personnes ont été tuées et torturées, et des membres coupés, des femmes violées, des enfants assassinés. Je pense que c’est plus que génocide “, a déclaré Zelenskyy à Bucha le lundi 4 avril 2022.
Les États-Unis ont cessé d’utiliser le terme “génocide” en raison de ses définitions juridiques strictes et de ses implications. Lorsqu’on lui a demandé si les dernières atrocités signalées étaient un génocide, Biden a répondu aux journalistes : “Non, je pense que c’est un crime de guerre”, a poursuivi le média dans son article.
Il a de nouveau appelé à une enquête et à un procès, suggérant même que Poutine lui-même soit jugé.
“Nous devons continuer à donner à l’Ukraine les armes dont elle a besoin pour continuer le combat, et nous devons rassembler tous les détails afin que cela puisse être un véritable procès pour crime de guerre”, a déclaré Biden.
“Ce type est brutal et ce qui se passe avec Bucha est scandaleux, et tout le monde le voit”, a-t-il ajouté.
Tout en évitant de l’appeler “génocide”, Biden appelle à un éventuel procès pour crimes de guerre afin d’accroître la pression sur la réponse de la communauté internationale à la guerre de la Russie, qui a tué des milliers de personnes et déplacé plus de 10 millions de personnes en moins de six semaines.
