par « Il serait irresponsable de glisser vers des mois de chaos ou d’impasse », a déclaré à Vienne le chancelier autrichien Sebastian Kurz après avoir annoncé sa démission le samedi 9 octobre 2021 pour cause de corruption. L’homme de 35 ans a poursuivu :«Je serai capable de faire la lumière, j’en suis sûr. Je suis juste humain, avec des émotions et des erreurs ». Tout en refusant les “fausses accusations” faites à son encontre , il dit se retirer pour la “stabilité” de son pays.
Pour lui succéder, il a proposé le nom du ministre des affaires étrangères, le diplomate de carrière, Alexander Schallenberg, âgé de 52 ans. Quoiqu’il soit un proche du Parti conservateur de Sebastian Kurz (ÖPV), on met à l’évidence de préférence le caractère impartial de M. Schallenberg. Ce dernier qui, a rencontré ce dimanche 10 octobre 2021, le président autrichien, Alexander Van der Bellen, et prêtera serment le lundi 11 octobre 2021.
L’utilisation «des ressources du ministère» des finances pour «financer des sondages d’opinion partiellement manipulés qui servaient un intérêt politique exclusivement de partisan», telles sont les fraudes pour lesquelles le parquet anticorruption a accusé M. Kurz le mercredi 6 octobre 2021. Celles-là ont été commises entre les 2016 à 2018.
Neuf autres suspects, un groupe de presse tabloïd ainsi que le Parti ÖVP, font l’objet de l’enquête liée à cette affaire de corruption. Des recherches ont été menées ce mercredi 6 octobre 2021 particulièrement au siège du parti ÖVP et à la chancellerie. Ainsi « détournement de fonds, corruption et trafic d’influence », tels sont les cas de préjudice révélés où le procureur a fait savoir dans un communiqué que les investigations visent principalement le très populaire chancelier, Sebastian Kurz pour les fraudes précitées.
