Pour l’ordre des Défenseurs des Droits Humains, la décision prise par le gouvernement d’Ariel Henrey pour augmenter le prix des produits pétroliers n’est autre qu’un génocide; crime de l’État haïtien au détriment des plus vulnérables. L’ORDEDH demande au gouvernement haïtien de cesser d’enfoncer le doigt dans la plaie de la population mais l’invite de préférence à tirer des fonds en mettant fin aux dépenses somptuaires et en réduisant le train de vie des officiels. L’ORDEDH a appelé les syndicalistes à la réaction et a fait savoir que les explications apportées par les autorités pour défendre cette décision, ne se basent sur aucun fondement.
L’organisme de défense des droits humains, Ordre des Défenseurs des Droits Humains prend la défense du peuple haitien face à la décision d’ajuster le prix du carburant à la pompe. Cette décision selon l’ORDEDH est de nature criminelle et est prise dans un moment où la cherté de vie gagne du terrain. Sans se rendre compte, le gourvernment qui devrait adopter des mesures pour baisser les prix les produits de première nécessité, a choisi d’augmenter le prix des produits pétroliers à plus de 105% au préjudice de la masse défavorisée, a regretté l’ORDEDH dans une note de dénonciation rendue publique.
Alors que les produits pétroliers sont des produits transversaux, l’ORDEDH alerte sur les prix que les haïtiens auront à payer à la suite de cette décision. En effet, les prix des produits de première nécessité, et ceux des transports en commun vont continuer de grimper. Toujours selon l’ORDEDH, Cette décision va créer beaucoup de chômage et les familles haïtiennes feront face à de grandes difficultés financières pour répondre à leurs besoins et sous peu, les commerçants ajusteront les prix de différents biens essentiels en invoquant la décote accélérée de la gourde par rapport au dollar américain.
Dans cette note , l’ORDEDH a profité de rejeter les arguments avancés par le premier ministre Ariel Henry, le ministre de la Planification, Ricard Pierre. Pour l’ORDEDH ces propos sont indéfendable au regard de la situation économique du pay et risque. En conséquence de cette mesure, l’ORDEDH prévoit un possible concert de protestation, de déboucher sur un climat social avec des répercussions sur la conjoncture sécuritaire.
En guise de conclusion, l’ordre des Défenseurs des Droits Humains, dit rejeté cette décision haut les mains et encourage les syndicalistes de transports d’y opposer catagorigement.