Vladimir Poutine a officialisé, ce vendredi 30 septembre, l’annexion par la Russie des quatre régions occupées par la Russie dans l’est de l’Ukraine, et appelé Kiev à « cesser immédiatement les hostilités » et à négocier.
Annexion ou pas, alors que la Russie lui demande désormais de déposer les armes, M. Zelensky persiste, ce vendredi : il ne négociera pas avec Moscou. Ou du moins, pas tant que Vladimir Poutine restera au pouvoir.
La réaction de Washington était attendue. « Les États-Unis condamnent aujourd’hui la tentative frauduleuse par la Russie d’annexer des parties de territoires en Ukraine », déclare Joe Biden par communiqué, dénonçant une « violation du droit international qui piétine la Charte des Nations unies » et annoncent l’adoption dès ce vendredi de nouvelles sanctions, qui visent principalement des responsables russes et l’industrie de la défense. Sont notamment concernés des parlementaires de la Douma, la chambre basse du Parlement russe, des responsables gouvernementaux et des fournisseurs à l’armée russe.
La Commission européenne, pour sa part, invitent les États membres de l’UE, sous impulsion de ces derniers, à se montrer plus restrictifs dans l’octroi de visas aux Russes et dans les contrôles aux frontières, alors que des milliers d’entre eux continuent de fuir la mobilisation décrétée par le président Poutine.