Maître Monferrier Dorval, a été assassiné le vendredi 28 août 2020, dans sa résidence à Pèlerin 5, dans la même zone où habitait le président d’alors, Jovenel Moïse qui sera, lui-même, assassiné, le mercredi 7 juillet 2021, en sa résidence, à Pèlerin 5, dans la commune de Pétionville. Aujourd’hui, 19 mois après, rien n’est fait en terme d’avancées.
Dans la foulée, le corps auquel il appartrnait, le Barreau de Port-au-Prince, dénonce l‘enlisement de la justice dans le dossier.
Le Barreau a par ailleurs critiqué les autorités judiciaires, l’Exécutif et réclame l’organisation du procès autour de l’assassinat du Bâtonnier Monferrier Dorval afin de préserver ce qui reste de droit dans ce pays assiégé par l’impunité et la criminalité.
Des critiques et dénonciations qui ne sont pas nouvelles. Toutefois, si l’on peut se référer à l’ensemble des doléances et accusations portées par différents secteurs sur l’empêchement du déroulement des procédures qui, selon eux ne sont pas respectées et constitue une violation grave de la loi et de l’éthique régissant le secteur. Et, à chaque fois que la machine de l’insécurité fait de nouvelles victimes, les arguments ne font que ressurgir et incitent les professionnels du droit à dénoncer l’inaction des autorités compétentes.
Combien de jours, combien de mois, combien d’années faut il encore attendre pour que le procès autour de l’assassinat du Bâtonnier et de toutes les victimes tombées sous les balles assassines des lâches qui ne savent pas combien est précieuse une vie?