par Plusieurs dizaines de manifestants ont foulé le macadam de la ville des Cayes ce vendredi 18 mars 2022 pour dénoncer le comportement des responsables des lignes aériennes de la place qu’ils jugent de mèche avec les bandits de Martissant.
“L’insécurité à Martissant est le résultat de la complicité entre les compagnies aériennes assurant le transport Cayes-Port-au-Prince ” ont lâché en choeur les manifestants.
Entre colère et dénonciation, certains n’ont pas courru par quatre chemins pour dénoncer cet enrichissement illicite au détriment de la population des Cayes.
« Il nous faut désormais 130 dollars américains pour se rendre à Port-au-Prince et le double si l’on veut retourner toujours par avion. Cette situation est inacceptable », dénoncent les protestataires.
Si les autorités compétentes n’interviennent pas dans les jours qui suivent, le mouvement connaîtra d’autres phases peu pacifique, lâchent certains.
Dans la foulée, ils menacent d’entamer d’autres mouvements pour bloquer les vols si des mesures ne sont adoptées pour la reprise normale de la circulation routière à Martissant.
Si la constitution favorise la liberté de manifester pacifiquement, un droit essentiel à l’expression collective et publique de ses opinions, à la défense de l’ensemble des droits humains qui n’est sujette à aucune autorisation préalable. La manifestation d’aujourd’hui a bien respecté les prescrits constitutionnels.
Munis de pancartes, de branches d’arbres, les protestataires ont fait le parcours jusqu’à l’aéroport Antoine Simon des Cayes pour dénoncer la connivence présumée des compagnies de transport aérien avec les bandits de martissant qu’ils jugent jouir des retombées positives de l’insécurité qui règne dans ce secteur.
