La tension ne cesse d’augmenter entre les États-Unis et la Russie depuis les provocations de Vladimir Poutine jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Hier jeudi 3 mars 2022, le sénateur américain Lindsey Graham a appelé « quelqu’un en Russie » à assassiner le président Vladimir Poutine pour rendre « un grand service » à son pays et au reste du monde. Déclaration qui n’est pas restée sans suite du côté des Russes.
Sans tarder, L’ambassadeur de Russie aux États-Unis a demandé vendredi des « explications officielles et une condamnation ferme de cette déclaration criminelle » par le gouvernement américain. Plus loin, Anatoli Antovov, l’ambassadeur de la Ruissie aux États-Unis juge d’ « inacceptables et scandaleux » les propos du Sénateur Américain.
« Quelqu’un en Russie doit mettre les pieds dans le plat […] et se débarrasser de ce type », a affirmé le sénateur républicain lors d’une émission télévisée. Il a ensuite enfoncé le clou dans une série de tweets, ajoutant que « les seuls qui peuvent arranger ça, ce sont les Russes ». « Y a-t-il un Brutus en Russie ? » s’est interrogé Lindsey Graham, en évoquant l’un des assassins de l’empereur romain Jules César.
Il s’est également demandé s’il existait au sein de l’armée russe « un colonel Stauffenberg, mais en plus efficace », en se référant à l’officier allemand Claus von Stauffenberg, auteur d’un attentat à bombe manqué contre Adolf Hitler en 1944. « Vous rendriez un grand service à votre pays et au reste du monde », a-t-il ajouté.
Toutefois, il faut retenir que Lindsey Graham était un proche allié de l’ex-président Donald Trump et est celui qui a présenté vendredi au Sénat une résolution condamnant le président russe et ses chefs militaires les accusant de commettre des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité ».
Affaire à suivre…