par Alors que l’état haïtien semble battre en retraite face à la montée en puissance du kidnapping, le secrétaire général du RDNP, Eric Jean Baptiste conseille les membres de la population de rester sur leurs gardes. Pour ce faire, il encourage les haïtiens d’aller suivre des cours d “Auto défense” et d’agir selon leurs croyances notamment leurs bibles, mouchoirs et tout autre élément qui peut leur aider à mieux se défendre.
La machine infernale caractérisée par les enlèvements continuent de prendre sa vitesse de croisière sur l’ensemble du territoire national. Cependant, c’est la classe moyenne qui reste la cible principale de ces bandits armés. Ils ont kidnappé, violé, tué un certain nombre de professeurs, étudiants, journalistes, médecins, avocats, commerçants et autres qui servent le pays dans leurs secteurs respectifs.
Voyant que la population est livrée toute seule face au climat d’insécurité et que les autorités ne manifestent aucune volonté pour faire revenir le calme, le secrétariat du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes, représenté par l’entrepreneur Eric Jean Baptiste fait des nouvelles recommandations à la population afin qu’elle puisse cesser de victime des exactions des individus armés.
” Bonjou , sonje toujou sou gad w , lari a di anba kidnapè. Leta sanble bat ba . Premye moun ki pou defann tèt w , se ou menm. Al nan kou “auto defense” depi w kab. Selon fwa w , bib w , mouchwa wouj w , plis tout saw konnen ki kab sèvi pou w DEFANN TÈT W. La kwa lakay yo , la polis lakay nou.#FòkNouPale”, a-t-il suggéré à la population haïtienne.
Faut-il rappeler que ce mercredi 2 mars 2022, les bandits étaient à l’oeuvre. Ils ont kidnappé deux médecins qui se trouvaient à l’enceinte de leur clinique à la ruelle Berne, Port-au-Prince, entrain de consulter des patients. Ces deux médecins sont identifiés aux noms de Dr Alexis Michel et Boncy Pierre .
Avant le kidnapping de ces médecins, des individus armés avaient enlevé l’administrateur de la Radio Télévision Caraïbes, Marc Theagène et sa femme à la ruelle Waag, Port-au-Prince le 28 février 2022.
Comme il est quasiment devenu monnaie courante, après avoir commis leur forfait, les bandits ont eu le temps de partir avec les victimes sous les regards des passants et l’absence des forces de l’ordre.
