Depuis dans la soirée du mercredi 16 à la matinée du jeudi 17 février 2022 une situation de tension a régné dans plusieurs zones du département du sud-est principalement à la ville de jacmel. Ils ont dressé des barricades de feu enflammés, jeté des bouteilles et d’autres objets sur la chaussée. Cette situation revendiquée par des artisans, responsables de groupes de mascarades, a eu lieu après que l’État Haïtien ait decaissé 10 millions de gourdes pour la réalisation du carnaval de jacmel. Les artisans protestataires jugent insuffisant le montant decaissé par le gouvernement d’Ariel Henry.
La ville de jacmel se prépare pour la tenue de sa 30ème édition carnavalesque ce dimanche qui se déroulera ce 20 février 2022 sous le thème ” Jakmèl Vil Kanaval Touttan. Toutefois, les jacmeliens principalement les artisans se font du mauvais sang dès qu’ils ont appris que les autorités Haïtiennes ont decaissé seulement 10 millions de gourdes comme subvention du carnaval de jacmel qui reste un maillon important pour le pays sur le terme culturel.
Les protestataires qui ont revendiqué ce mouvement ont dénoncé les autorités Haïtiennes pour avoir financé le carnaval de la ville jacmelienne ce montant de 10 millions de gourdes qui selon eux, ne représente même 1/4 du montant qu’ils avaient l’habitude de recevoir de la part de l’État Haïtien.
Elie Blaise, l’un des responsables des groupes mascarades explique que depuis plusieurs années, le ministère de la culture ait pris la décision decaissé des sommes pour financer individuellement les groupes musicaux, les groupes masqués les groupes de dances entre autres. Dans l’ensemble, le montant du ministère de la culture ait mobilisé pour le carnaval de jacmel avait élevé à environ 100 millions de gourdes pour chaque année.
En estimant comme une provocation la somme que le ministre de la culture a délivré à la mairie de Jacmel cette année, les artisans protestataires demandent le chef du gouvernement Haïtien, Ariel Henry de retourner sur sa décision. Au cas où, le PM Ariel Henry ne prendrait pas en charge leurs demandes, les artisans entendent passer à d’autres étapes.