par 12 janvier 2010 / 12 janvier 2022, 12 ans depuis qu’Haïti a connu l’un des plus grands catastrophes de son histoire. Le tremblement de terre de 12 janvier 2010 a saccagé tous les dix départements de la république. Cet événement a fait pleurer beaucoup de monde et a sensibilisé presque tous les pays du globe à prêter main forte à Haïti. Ainsi acculé par les faits, l’inespoir de voir de remettre sur pied la première république noire du monde était évident pour ceux qui ont survécu à ce séisme de magnitude 7.3 à l’échelle de Richter. Les pertes en vies humaines ne peuvent jusqu’à maintenant être comptabilisées, et nombreux sont les dégâts causés par ce séisme.
D’une part, le contexte était agravant puisqu’il fallait avoir les élections de suite. Ce qui allait entraîner la montée au pouvoir des Tèt kale. D’autre part, les opportunités n’allaient pas tarder à venir. Beaucoup de millions se sont décaissés. Et le flux des ONG s’enfonçaient de toute avidité. De nombreuses opportunités se sont vues naître, les haïtiens croyaient de toute ingénuité à un possible changement. En effet, “Haiti open for business” tel le slogan avec lequel cartonnait le nouveau élu de la république, Sweet Micky, l’absurdité au plus bas niveau.
Tout le monde parlait de la reconstruction d’Haïti. L’homme politique du département d’État, Bill Clinton s’enchargeait pour berner la naïveté des haïtiens qui auraient pensé à un peyi dekole. De plus, le pays a connu un régime stupéfait, assoiffé de rétablir son règne de Bandi legal. Et son successeur, le feu Jovenel Moïse avérait tous par sa tragique mort 7 juillet 2021. L’instauration du règne des gangs, la machine à tuer de l’insécurité, la misère criante, la migration de masse, tels relèvent 12 ans après le séisme du 12 janvier 2010.
