Plus de haine pour haïr, plus de cœur pour aimer, le peuple est vidé on dirait Martissant et fontamara qui sont vidés de leur contenus. Plus de genre, plus de gens, plus de vie… des Zombies.
Je ne veux pas être donneur de leçon, mais en ma qualité de citoyen je me permets de dire à voix haute ce que d’autres pensent mais pour des raisons qu’on ignore, ne pipent mots.
Je ne suis pas trop savant en droit mais ma passion pour la lecture m’a permis de comprendre certains prescrits des droits humains. Parlant de droits humains, me revient à parler de l’Etat de droit. A ce que je sache, l’état et le droit sont indissociables et aucun état ne saurait être sans le droit.
Depuis la chute des Duvalier en 1986, nous nous sommes engagés dans une dynamique de démocratie, pour cela, nous nous sommes mis d’accord sur un projet de société à travers un document (la constitution de 1987). Une constitution écrite d’une encre universelle qui a embrassé les pensées de Montesquieu qui, dans son fameux ouvrage (la bible de la politique moderne) l’ « Esprit des lois ». Voit les lois comme : « une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. » Les lois, pour qu’elles soient effectives et efficaces doivent résider dans la force des institutions. Et, il n’existe pas de pays sans institutions et il n’y aurait pas non plus d’institutions sans des gens compétents avec comportements organisationnels.
La séparation des Pouvoirs…
Dans l’organisation de la société, la séparation des pouvoir joue un rôle prépondérant.
“Concept élaborée par Locke (1632-1704) et Montesquieu (1689-1755), la théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l’État, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines.”
Personne n’est au-dessus des lois.
« Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. »
Depuis un certains temps en Haïti, nous ne faisons que parodier et profaner l’esprit de Montesquieu qui avait minitieusement tout défini dans “l’esprit des lois.”
Notre ignorance depuis des lustres a accouché une 50 ème legislature empreinte d’incompétences et d’amateurisme.
Une législature en quête de législature, d’homme… d’état au niveau des deux chambres.
Une 50 ème, incapable même de solidariser. Quelle espèce?
Pwovèb la di kabrit gen bann li, mouton gen bann li… men lejislati sa a san bann.
L’ancien Président Jovenel Moïse avait accusé cette législature de n’avoir pas voté de loi électorale, d’ailleurs, c’est pour cette raison qu’on n’a pas eu d’élection (son le défunt).
Une 50 ème synonyme de négligeances, d’incomlétences et privée de sens de solidarité.
Qu’est-ce qu’ils ont dit ou ont fait quand Jovevel avait pris la décision de mettre à pied les 2/3 de leur corps en Janvier 2020?
Qu’est ce qu’ils ont de remarquable dans leur bilan?
Combien de lois ont ils voté?
Combien de propositions ils ont faites?
Une législature incapable d’avoir honte, une 50 ème témoin de la défaillance et la décrépitude de l’état.
Une législature qui en quête de mandat s’oublie et oublie ses functions. Pendant qu’ils scandent 2023, depuis, plus de deux ans, des décrets pleuvent dans la République sous leur regards attentifs sans avoir ni froid ni chaud…
Ne savent ils pas qu’il est synonyme de non existence quand l’exécutif dirige par décret?
De la séparation des pouvoirs, les 3 pouvoirs doivent faire corps pour conduire le pays à bon port.
Loin des arguments de nombre, pour la réalisation des séances mais il faut noter que Comme pour les budgets et l’élaboration de lois, un parlement a un rôle clé à jouer dans le contrôle de la mise en œuvre des lois qu’il adopte pour s’assurer que le pouvoir exécutif les applique conformément à son intention.
De cela, demandons qu’est ce qui a privé à cette dernière d’exercer leur pouvoir de contrôle sur l’éxécutif qui selon les dire de certains est truffé de corruption?
Que dire de l’insécurité? De la vie chère? de l’inflation? du chômage, du kidnapping etc.?
Bref, que dire de nos honorables vulnérables qui au détriment de l’état de droit se battent pour des petits intérêts?
Que dire ou que faire?
Nous devons nous réinventer à travers l’universalité du monde. Nous revoir dans le miroir des autres nations sœurs. Marcher dans les traces de ceux et celles qui ont souffert comme nous avons souffert.
Nous devons dire non au clientélisme politique, à l’amateurisme. Il faut que la compétence soit primé sur la militance.
La politique en Haïti doit reprendre force dans ces racines qui vise la bonne gestion de la citée.