par Le temps des fêtes n’est pas tout-à-fait terminé ! Après Noël et le nouvel an, dans peu de jours, ce sera la fête des rois. Cette fête est peut-être moins célébrée de nos jours, mais elle a tout de même son lot de coutumes et d’histoires.
La fête des Rois ou de l’Épiphanie fut jadis une fête très populaire. Faisant partie d’une tradition très ancienne datant de la période du Christ, elle est bien ancrée dans les différentes sphères de la société (famille, église, politique etc.). Toutefois, il faut mentionner que cette tradition découle de l’Église catholique qui le 6 janvier célèbre l’Épiphanie.
En Haïti, elle est beaucoup plus célébrée dans les milieux ruraux. A priori, son symbolisme tire son essence dans le vaudou qui souvent marche de pair avec certaines pratiques catholiques à travers le synchrétisme catholique-vodou.
De la noël jusqu’à la fête des rois, dans tous les temples vaudo, l’Assotor est à l’honneur pour fêter la naissance de Lenglenssou (Jésus). Jusqu’à l’arrivée des Rois Mages le 6 Janvier, jour de l’Epiphanie et de réjouissance totale dans les Hounfors.
La fête de l’Épiphanie est devenue un incontournable, après les fêtes de fin d’année. Pourtant, beaucoup de gens ignorent ses origines ? Si l’on a en tête l’image des trois rois mages, que sait-on des hommes dont seul parle l’évangile de Matthieu ? “Melchior, Gaspard et Balthazar.
D’autres sources racontent que l’histoire des rois mages est beaucoup plus vielle que ce qu’on pouvait imaginer. D’après une légende, cette tradition précède la nativité, l’adoration des mages a été maintes fois représentée dans l’art. Catacombes, sarcophages, mosaïques… Parfois on en comptait deux, parfois quatre ou six, de ces “mages venus d’Orient”, comme les qualifie l’évangéliste Matthieu.
À travers le temps, on en a fait de riches rois déposant de l’or, de l’encens et de la myrrhe aux pieds de l’enfant Jésus. Tout comme la Noël, l’histoire de la fête des rois regorges son lot de secrets et de contradiction.
En attendant l’Epiphanie, la fête continue..
