par “L’aide au développement : L’aide tant qu’elle n’aide pas, tant qu’elle n’amène pas à se départir de l’aide, comme le dit Thomas Sankara, il faut s’en débarrasser ”. Telle a été l’intervention impressionnante de la burkinabé, De Rahim Elda Wende en énumérant certaines des expressions employées par les institutions françaises ou le président français, Emmanuel Macron lorsqu’il s’agit de levée de fonds pour aider l’Afrique. De jeunes africains ont été au rendez-vous à la 28e sommet Afrique/France qui a eu du 7 au 9 octobre 2021 à Montpellier.
Sous des applaudissements incessants, la jeune burkinabé a argumenté :
«Car l’aide, ce type d’aide là rend esclave. Ce type d’aide empêche les populations de s’en sortir par elle-même, par leurs propres capacités parce qu’elles peuvent le faire M. le président et vous devez le savoir.
Elle en poursuit en citant l’intellectuel Joseph Ki-zerbo qui disait: «On ne développe pas, on se développe». “Si on ne peut pas développer, on ne peut pas aussi aider à se développer. Près d’un siècle que l’aide se balade en Afrique et cela ne marche pas” tels ont été les propos qu’elle avance, déclarant qu’Afrique peut se développer pour ses potentiels, dans l’interdépendance saine avec d’autres pays de la planète.
Joviale, sûre d’elle-même: “vous nous appelez dans ce sommet, et vous êtes président. Vous pouvez prendre des décisions. Que chacun prenne sa responsabilité dans ce sommet ”, c’est en ces mots que la jeune burkinabé De Rahim Elda Wende , a conclu son intervention.
