par L’Afghanistan devait prononcer le discours final à la tribune de l’ONU, ce lundi 27 septembre 2021 dans l’après-midi. Mais cette allocution ne figurait pas sur la liste des orateurs publiée lundi matin. Selon Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, c’est l’ambassadeur de l’Afghanistan à l’ONU qui a demandé le retrait de son pays de la liste des membres des Nations unies devant s’exprimer lundi au dernier jour du débat de l’Assemblée générale, a indiqué l’Organisation. «Ce pays a retiré sa participation au débat général», a déclaré la porte-parole du président de l’Assemblée générale, Monica Grayley, en précisant qu’«aucune raison n’avait été donnée».
Par ailleurs, lorsque les talibans ont dirigé le pays pour la dernière fois, de 1996 à 2001, l’ONU a refusé de reconnaître leur gouvernement et a plutôt cédé le siège de l’Afghanistan à l’ancien gouvernement dominé par les barons de la guerre du président Burhanuddin Rabbani, qui a été tué par un kamikaze en 2011. C’est le gouvernement Rabbani qui avait amené Oussama ben Laden, le cerveau des attentats du 11-septembre, en Afghanistan depuis le Soudan en 1996.
Malgré les ambitions des talibans d’avoir une reconnaissance internationale et une aide financière pour reconstruire le pays ravagé par la guerrez, la composition du nouveau gouvernement taliban pose un dilemme aux Nations unies. Plusieurs des ministres par intérim, dont M. Muttaqi, figurent sur la soi-disant «liste noire» de l’ONU des terroristes internationaux et des bailleurs de fonds du terrorisme.
