4 octobre 2024

“L’insécurité généralisée qui ravage le pays devient de plus en plus inacceptable ” selon L’OPC

L’Office de Protection du Citoyen (OPC) dit exprimer son indignation et sa colère face à la remontée exagérée et inacceptable du climat d’insécurité caractérisée par des cas de viol, d’enlèvement et d’assassinat spectaculaire. En s’appuyant sur l’attaque que la Première Église Baptiste de Port-au-Prince avait subie le dimanche 26 septembre 2021, l’OPC a demandé à ceux qui détiennent de fait, le pouvoir, de faire le bilan de leur cuisant échec en matière de sécurité et de protection des vies et des biens. Ces déclarations ont été faites dans une note portant la signature du protecteur de citoyen Renan HÉDOUVILLE.

Le dimanche 26 septembre 2021, le diacre Sylner Lafaille a été tué et sa femme , soeur Marie Marthe Laurent Lafaille a été enlevée par des individus armés qui ont attaqué la Première Église Baptiste de Port-au-Prince (Rue de la Réunion), située à quelque pas du palais national. Cet acte montre clairement que l’insécurité qui sévit dans le pays gagne du terrain.

Rappelons que des opposants politiques qui réclamaient avant le 7 février 2021, le départ  du président Jovenel Moïse, avaient prétendu qu’une fois Jovenel Moïse parti, tout sera résolu, notamment le problème d’insécurité. 

L’OPC a indiqué qu’il ne fait que constater la détérioration et l’aggravation totale de la situation sécuritaire. L’institution a ajouté que, les causes principales restent l’impunité,  la mauvaise gouvernance, l’absence de volonté politique liée au crétinisme des dirigeants actuels.

“Et dans l’intervalle,  le Premier Ministre de fait , Ariel Henry s’accroche au pouvoir avec l’appui d’une frange de la Communauté internationale, foule aux pieds les règles de droit et affaiblit le système judiciaire surtout dans le dossier d’assassinat du président Jovenel Moïse” a vivement lâché le protecteur de citoyen Renan HÉDOUVILLE en lançant un vibrant appel aux secteurs vitaux du pays pour se prononcer sur la situation innaceptable à laquelle fait face Haïti,  en vue de détérminer une alternative dans la conservation.

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