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La Plateforme des Femmes Organisées pour le Développement de l’Artibonite (PLAFODA),une figure engagée dans la défense des droits des femmes en Haïti, a exprimé sa profonde surprise face à la décision du Comité pour la Transition (CPT) de tenter d’exclure le secteur des femmes de ses actions. Cette décision est d’autant plus troublante que les femmes représentent la majorité de la population haïtienne. Pour PLAFODA, cette manœuvre va à l’encontre des principes démocratiques et du respect des droits humains, notamment ceux des femmes, acquis après des décennies de lutte acharnée.
Dans une déclaration ferme,la plateforme féminine appelle le CPT à faire preuve de respect envers les femmes et à garantir leurs droits. Elle lance également un appel à la communauté internationale,notamment ONU Femme, la Caricom,et les différentes ambassades en Haïti afin d’attirer leur attention sur le fait que la lutte pour les droits des femmes en Haïti est loin d’être terminée. Bien que des années de combats aient été menées, le secteur des femmes reste injustement marginalisé.
Cette exclusion sans motif valable démontre, selon PLAFODA, que le CPT ne respecte pas les principes fondamentaux de la démocratie. Face à cette situation, elle exhorte les conseillers présidentiels à rectifier cette injustice, soulignant qu’il est encore temps de réparer le préjudice causé à ce secteur. En effet, le secteur des femmes en Haïti est issu d’un long combat pour l’égalité, et il ne saurait être relégué au second plan par une décision unilatérale.
Pour conclure, PLAFODA réaffirme sa détermination à défendre les droits des femmes et leur place dans les processus de transition et de gouvernance. « Vive le secteur des femmes, vive Haïti ! » déclare-t-elle avec passion, rappelant que les droits des femmes doivent être respectés pour que la démocratie haïtienne puisse véritablement prospérer.
Lys-Stacy Phanor
