« Le gouvernement actuel n’a pas encore ciblé les vrais problèmes de la population haïtienne », telle est la déclaration du porte-parole de « Matris Liberasyon », Leguensone Jules-Saint. Lors d’une intervention sur la radio Solidarité, il a laissé entendre que le Conseil Présidentiel et le gouvernement de Carry Conille paraissent un peu serein par rapport aux défis que fait face le pays. Il encourage en, ce sens, le premier à se ressaisir et de passer de la parole aux actes.
Pour le parti Matris Liberasyon, la dernière adresse à la nation du premier ministre Conille a été très faible, sans poids et n’était pas à la hauteur des difficultés du pays. Le porte-parole du parti politique, Leguenson Jules-Saint dit ne pas bien cerner la vrai volonté du PM à s’attaquer aux vrais problèmes du pays.
Dans son intervention à la radio Solidarité au micro du journaliste Nikenson Belvert, il a dénoncé le laxisme du pouvoir en place face à l’insécurité, la cherté de la vie et la dégradation de l’économie nationale.
« Matris Liberasyon » craint un régime PHTK 4.0 car, de nombreuses têtes qui étaient au contrôle lors du règne de l’ex-premier ministre Ariel Henry y sont encore en poste et ceci, avec la complicité du nouveau gouvernement.
Le parti politique malgré tout dit accorder aux nouveaux dirigeants la bénéfice du doute tout en espérant que d’ici le mois d’août 2024, les opérations policières atteignent leur paroxysme pour que l’État reprenne contrôle des communes dominées par les gangsters. CE qui permettra, dit-il, aux élèves à regagner leur salle de classe en toute sécurité et quiétude d’esprit en septembre 2024.
Le parti politique Matris Liberasyon dit inviter également les membres du CPT à donner des garanties sûres et certaines aux nombreux marchands et businessmen dépourvus de tout, depuis la phase galopante de la crise, afin qu’ils sachent jusqu’à quand ils pourront reprendre leur vie normale.
Au premier ministre Garry Conille, chef du CSPN et ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, le parti politique Matris Leberasyon via son porte-parole exige une accélération afin que Port-au-Prince reprenne sa vie normale.
La rédaction