En cette occasion, la Direction générale de la Protection Civile (DGPC) souligne que cette année, Haïti a été épargnée des activités cycloniques menaçantes, mis à part quelques effets ayant provoqué des situations ordinaires sur des zones côtières.
Pendant le passage de l’ouragan majeur Fiona au large de la côte nord, l’Unité hydrométéorologique d’Haïti a émis neuf bulletins spéciaux de cyclone tropical, du 16 au 20 septembre, et, de concert avec la DGPC et le Secrétariat permanent de gestion des risques et désastre (SPGRD), a placé le pays en vigilance jaune par rapport surtout aux conditions de grosses mers, selon un communiqué de la DGPC.
« Globalement, le bilan de la saison 2022, dans l’Atlantique, les Caraïbes et le golfe du Mexique, a coïncidé avec les prévisions minimales diffusées en août par l’Agence américaine de surveillance océanique et atmosphérique (NOAA, acronyme anglais). En effet, elle est officiellement terminée avec 14 phénomènes nommés, contre 14 à 21 prévus par les experts de la NOAA. Parmi ces cyclones, six se sont transformés en ouragans, dont deux ouragans majeurs », rapporte la DGPC.
Selon la Protection Civile, le Système National de Gestion des Risques et des Désastres (SNGRD) a initié en octobre dernier, le développement d’un service d’alerte précoce multi-aléa (SAPMAH), qui sera un système national d’alerte et de communication pour les événements hydro-climatiques. Ce dispositif permettra aux citoyennes et aux citoyens d’avoir accès en temps réel à des informations utiles et de pouvoir développer les bons réflexes au moment opportun.
« Haïti est un pays fortement exposé aux aléas naturels. Les crises sociopolitiques et les effets négatifs des dérèglements climatiques concourent à aggraver la vulnérabilité des communautés locales. Voilà pourquoi, le SNGRD continuera de multiplier les actions visant la réduction des risques de catastrophe », poursuit ledit communiqué.
Par ailleurs, la DGPC dit saluer l’engagement continu de la société civile, y compris les médias, et ses partenaires techniques et financiers. Elle les encourage à poursuivre, en renforçant la promotion de la connaissance et de la compréhension des risques multiples et à œuvrer pour l’atténuation de ceux-ci, au cœur et au bénéfice des communautés locales.