L’ambassadeur des États-Unis, James B Foley dément toutes les allégations faisaient croire que la Maison Blanche avait pris part du coup d’État de l’ancien président lavalas Jean Bertrand Aristide en 2004.
Le reportage du New York Times sur l’indemnité imposée à tort par la France à Haïti, au début du 19ème siècle, et ses conséquences désastreuses sur l’économie du pays durant tous les siècles qui succèdent, continue d’agiter plus d’une page d’histoire nationale.
En effet, l’épisode du coup d’État monté par les USA, en collaboration avec la France, visant à renverser le président haïtien démocratiquement élu, Jean-Bertrand Aristide, en 2004, s’est révélé une grossière déformation de l’histoire, précise James B Foley, dans MiamiHerald.
Selon le diplomate américain, Ambassadeur des États-unis en Haïti de 27 mai 2003 au 14 août 2005, en tant qu’ambassadeur, il avait bel et bien des relations avec ses homologues internationaux en Haïti, notamment l’ambassadeur français de l’époque, mais ces relations ne visaient nullement à monter un coup d’État contre l’ancien président haïtien.
«Elles étaient plutôt de l’ordre à négocier des réformes de gouvernance et l’acheminement du mandat d’Aristide. Un point sur lequel moi et mon homologue français nous nous entendions pas», avance le diplomate.
D’après lui, il était tout le temps réprimandé par l’ambassadeur français de l’époque qui soutenait que la politique américaine en Haïti était une politique de soutien à un dictateur assoiffé de sang.
«C’était aussi la position des partis politiques d’opposition en Haïti et des groupes d’organisations de la société civile contre le président Aristide», poursuit-il.
Le diplomate explique comment il avait tout fait pour empêcher le coup d’État amorcé par les français. Il aurait même sauvé la vie du président au moment où la capitale avait été en ébullition en faisant diligence de lui trouver l’avion qui devait l’exiler sur la terre africaine.
Alix ISRAËL
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