Une frange des secteurs de la vie nationale est montée au créneau contre l’insécurité dans la capitale haïtienne et dans certaines villes de provinces. Le lundi 2 mai 2022, l’élu du Sud-est, l’honorable sénateur Joseph Lambert dénonce le comportement des pouvoirs publics face au calvaire de la population de la Plaine du Cul-de-Sac, qui connaît des moments difficiles.
Dans un tweet, le président du sénat haïtien Joseph Lambert se montre tres touché et dévasté par le climat actuel du pays. Il appelle le premier ministre de facto Ariel Henry à prendre ses responsabilités
« Gang à gauche !!! … Le nord du pays est bloqué. Gang à droite. !!! Le Sud est bloqué. Personne ne bouge pas. Le PM Ariel est à la fois aveugle et sourd. Je n’abandonnerai pas tant que le peuple n’arrive à pousser un soupir de soulagement face aux bandits, à la misère et à la faim. C’en est trop !!!”, a t-il dit
Parallèlement, le coordonateur général du groupement des petro-challengers « Nou Pap Konplis », Ricardo Fleuridor abonde dans le même sens que le sénateur. Il condamne les exactions des gangs, qui continuent de faire des victimes dans l’aire métropolitaine.
Ricardo croit que la PNH est dépassée par les événements, il préconise une assistance technique internationale pour faire face au phénomène du banditisme.
Certains observateurs se demandent alors qu’en est-il du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), chargé de « préserver un environnement pacifique et stable et de promouvoir les droits humains ?
Leonel Louis-Jacques
Leofels5@gmail.com