Dans un communiqué publié dans la soirée du mercredi 27 avril 2022, l’Office de la Protection du Citoyen(OPC) se dit préoccupé du silence des plus hautes autorités de l’Etat face au climat d’insécurité à la plaine du cul-de-sac. Une situation qui a causé la mort d’au moins 20 personnes.
OPC, Institution Nationale indépendante de promotion et de protection des droits humains, exprime sa profonde inquiétude suite à la détérioration du climat sécuritaire dans la plaine du Cul-de-sac et ses localités avoisinantes », lit-on dans la note.
« Cette situation qui s’est aggravée en raison des affrontements sanglants entre des gangs rivaux, a entraîné le déplacement forcé de nombreuses familles qui ont dû laisser leurs maisons pour s’échapper à la furie des bandits armés opérant en toute quiétude et dans l’indifférence totale des plus hautes autorités étatiques » poursuit-il.
Condamnant l’inaction des dirigeants actuels, l’OPC les accuse de mépris à l’égard de la première génération des droits de l’homme particulièrement « le droit à la vie et à la sécurité ».
S’inquiétant pour que la plaine du cul-de-sac ne devienne pas Martissant, il a recommandé aux plus hautes autorités de l’Etat d’assumer leurs responsabilités légales à savoir « protéger la vie et les biens des citoyens se trouvant sur le territoire national conformément aux engagements en de droits humains contractés au niveau régional et international » a-t-il rappelé.
Christophane J. DORVIL
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