Chez nous, on a l’impression que les gens et les temps font corps dans un même décor hideux dans la conservation de l’état lamentable du peuple.
Tankou lòt la ta di: “Van ale, van vini… menm pousyè”.
On dirait que le changement ne concerne que le vent et le temps; pendant que les dirigeants se la coulent douce avec les maigres ressources mal exploitées d’un peuple zombi-fier-e.
De l’imbroglio, l’homme politique, recteur de l’université Quisqueya et ancien candidat à la présidence, Jacky Lumarque surprend tout le monde avec cette déclaration choque où il souligne qu” En Haïti la corruption n’existe pas… selon lui, la corruption est une machine sophistiquée qui fait appel à des mécanismes bien huilés et qui met en œuvre des outils de dissimulation complexes et raffinés. Ici les acteurs impliqués ne prennent pas le temps de les maîtriser. Nous avons donc affaire à des voleurs de grand chemin qui dédaignent les précautions les plus élémentaires pour dissimuler leurs forfaits ».
Maintenant, si l’on tient réellement compte de la portée de cette réflexion comparée à la manière de procéder des Agents de socialisation du pays, telle que: l’accaparement des maigres ressources, le dépouillement et la privation de l’État, le siphonnage de l’impôt et la mise sous tutelle du pouvoir judiciaire… nous sommes en droit de demander, comment peut-on on accepter de telles allégations simplistes? Même venant du chevronné professeur Jacky Lumarque.