Des leaders communautaires et des combattants de groupes armés locaux ont entamé des pourparlers à l’issue incertaine au Burkina Faso, avec l’aval de la junte militaire qui a pris le pouvoir daans ce pays confronté à la violence djihadiste depuis 2015.
LA junte qui a renversé le 24 janvier le président élu Roch Marc Christian Kaboré, a annoncé la création de “comités locaux de dialogue” avec des groupes burkinabés n’ayant pas de liens avec Al-Qaïda et l’organisation État Islamique (EI) qui déstabilisent par la violence le Mali, le Niger et Burkina depuis des années.
Au Burkina seul, les violences djihadistes ont fait en sept ans plus de 2 000 morts et contraint au moins 1,8 million de personnes à fuir leurs foyers.
MDV / Fernando Live News