par Plus de 6000 mille détenus aux batiments logeant le Centre carcéral de Port-au-Prince, communément appelé Pénitencier National. Une prison qui n’aurait dû contenir que 800 prisonniers.
Maintenant relaxé, Pierre Kilick Sémélus y a passé les deux dernières années de sa vie et raconte son calvaire :76 des 77 cellules de cette prison n’ont pas de toilette. Une seule d’entre elles est équipée d’ une toilette qui a été achetée par les détenus eux-mêmes.
Pierre Kilick Sémélus explique l’infra-humanité des conditions de détention de cette prison. Les besoins de base: se nourrir et dormir sont rarement satisfaits. Les douches sont prises dans des cours, trahissant ainsi l’intimité des prisonniers.
La survie au Pénitencier National est très peu évidente vu la promiscuité des cellules et le fait d’être obligé parfois de cohabiter avec des détenus malades.
Pierre Kilick Sémélus, Fer de lance du Mouvement des gilets Oranges avec le groupe ROA, a été arrêté un 30 Novembre 2019 à Jacmel en compagnie d’un de ses mentors politiques l’ex député de Delmas – Tabarre Arnel Bélizaire.
Ayant eu une pensée spéciale pour les prisonniers politiques encore flanqués au Pénitencier, il plaide pour que les quelques 50 prisonniers politiques sous l’ère Jovenel Moïse soient libéré, notamment le prisonnier Abelson Grosnègre.
Rappelons que plus de 70 % des 6000 détenus au Pénitencier National sont en situation de détention préventive prolongée.
Par ailleurs, seulement quelques heures après sa sortie, il lance déjà un appel à la mobilisation dans les quartiers. “Si vous ressentez le besoin de revendiquer, je vous accompagnerai affirme-t-il.
