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Les efforts pour protéger la frontière dominicano-haïtienne de la migration illégale et des crimes frontaliers à travers un mur d’enceinte remontent au dernier gouvernement de l’ancien président Danilo Medina, plus précisément à partir de 2019.
À cette date, Le gouvernement dominicain actuel a commencé la construction d’une clôture de 2 000 mètres de long à Pedernales, mais elle a été détruite un an plus tard à la suite du débordement de la rivière Pedernales en raison du passage de la tempête Laura dans la région.
Parallèlement, 4 650 mètres de clôture frontalière ont été construits dans la province d’Independencia et 3 350 autres ont été construits à Elías Piña.
Certaines agences de presse internationales parlent de 23 kilomètres de clôture, “construite discrètement par la République dominicaine au cours des deux dernières années, dans les zones des passages frontaliers de Jimaní et d’El Carrizal”.
L’armée nationale compte actuellement trois brigades d’infanterie, la quatrième basée à Mao, Valverde, la troisième à San Juan de la Maguana et la cinquième à Barahona pour la protection des frontières.
Hier dimanche, à Dajabón, Luis Abinader a lancé la première étape de la construction du mur frontalier, qui aura une clôture physique de 160 kilomètres.
La clôture physique sera constituée d’un mur en béton armé et d’une structure métallique d’une hauteur de 3,90 mètres.
Il disposera également de 170 tours de surveillance et de contrôle, en plus de quelque 71 portes d’accès.
Gémina Jn Baptiste
